» Samuel Levy nous fait profter d’une vision polychrome et vibrante de vie du monde invisible qui nous entoure. (…) Au fond, dans la plupart de ses oeuvres, la peinture de Samuel Levy pourrait paraitre complètement psychédélique, sauf que, excepté d’un quasi-imperfectible flirt occasionel de l’artiste avec le surnaturel, elle ne jaillit nullement d’hallucinations quelconques. Elle nait de la réalité, de la raison, mais de la raison rebelle et non prévisible, celle du hasard donc et de ses folles formations et combinaisons. (…) Certes les orgies de formes fantastico-botanico-zoologiques aux coloris d’une richesse inouïe mais toujours harmonieuse ne font pas l’affaire d’amateurs de peinture pépère. Mais les amas de fleurs, feuilles, lianes, mousses, lichens, proto-zoaires, cnidaires et autres champignons plus imaginaires les uns que les autres explosent en bouquets tellement denses et fabuleux qu’ils ne peuvent qu’envouter. »
Giulio – Enrico PIisani, journaliste à Luxembourg (ZVLV, 2017)